Connaissez-vous le tennis de table handisport ? Il s’agit d’un sport d’opposition qui se joue en individuel ou en double. La discipline est accessible aux pongistes présentant un handicap physique. Voici un focus sur ce sport, sa réglementation, les compétitions possibles, et le matériel adéquat pour le pratiquer en toute sécurité.
Le règlement du tennis de table handisport
Les règles suivent celles établies par la Fédération française de tennis de table pour la version classique du jeu. Un match se dispute en 16 points.
L’espace de jeu des pongistes
Le terrain de tennis de table peut être réduit dans certaines circonstances. Toutefois, il ne doit pas présenter des dimensions inférieures à 6 mètres de large et 8 mètres de long.
À la différence du jeu avec des valides, la table doit rester accessible au fauteuil roulant.
Des règles de service aménagées en simple et en double
En simple, le service est annulé lorsque la balle quitte la table :
- Suite à plusieurs rebonds ;
- Si elle s’arrête sur la surface de jeu du receveur ;
- Etc.
Le service est, au contraire, accepté lorsque le receveur frappe la balle avant :
- Qu’elle atteigne la ligne transversale ;
- Qu’elle rebondisse une deuxième fois sur sa surface de jeu.
En double, le service est remis dans l’un des cas suivants :
- La balle rebondit en direction du filet du pongiste receveur ;
- La balle reste sur la surface de jeu.
Le joueur conserve le droit de s’appuyer sur la surface de jeu pour se rééquilibrer lorsqu’il a joué son coup. En revanche, il ne peut pas se servir de sa main libre lorsqu’il joue.
Classification tennis de table handisport
En tennis de table handisport, il existe 10 classes de handicap lors des compétitions de tennis de table handisport. En voici une brève présentation :
- Classe 1 : le sportif est tétraplégique. Il a la raquette attachée à la main et dispose d’un fauteuil électrique.
- Classe 2 : le pongiste est tétraplégique, mais il reste un peu plus autonome.
- Classe 3 : le compétiteur présente une paraplégie et un manque important d’équilibre.
- Classe carte 4 : l’athlète est paraplégique, mais il dispose d’une certaine stabilité au niveau du tronc.
- Classe 5 : le sportif est atteint d’un handicap qui l’empêche de pratiquer le tennis de table debout.
- Classe 6 : le joueur en compétition présente un handicap au niveau des membres inférieurs et, à minima, de l’un de ses membres supérieurs.
- Classe 7 : le joueur dispose d’un handicap au niveau du bras avec lequel il tient la raquette.
- Classe 8 : le compétiteur possède un handicap sur l’une ou l’autre de ses jambes.
- Casse 9 : le sportif manque d’autonomie de ses membres inférieurs et a des difficultés à se déplacer.
- Classe 10 : le pongiste présente une déficience au niveau du bras qui ne tient pas la raquette.
Dans tous les cas, le tennis de table handisport reste un bon moyen de travailler sa coordination, sa dextérité et la précision de ses gestes.
Principales compétitions handisport de tennis de table
La Fédération française de Tennis de table handisport organise chaque année des compétitions régionales. Le critérium fédéral dispose de 3 échelons :
- Le niveau départemental ;
- L’échelon régional ;
- Le niveau national ;
Pour y participer, il suffit de vous renseigner auprès du comité régional de la Fédération française handisport .
Le paratennis de table n’a fait son entrée qu’en 1988 aux Jeux olympiques. Il fait pourtant aujourd’hui partie du top 3 des disciplines qui engagent le plus d’athlètes aux JO de Paris. Retrouvez tous ces champions du 29 août au 7 septembre 2024.
Pratiquer le tennis de table handisport : matériel et sécurité
Si le matériel sportif est similaire à celui des pratiquants de tennis de table valide, certaines adaptations sont toutefois mises en place.
La raquette de tennis de table
En fonction de leur classification, les pongistes peuvent présenter des difficultés de préhension de la raquette. Ils utilisent alors une orthèse fixée à la main qui tient la raquette.
Le fauteuil roulant de sport
Il n’existe pas de modèle spécifique pour la pratique du tennis de table en compétition. Le fauteuil doit avoir au moins deux grandes roues et une petite. Il est également équipé de repose-pied. En effet, si les pieds du joueur touchent le sol, cela entraîne la perte d’un point. Par ailleurs, le pongiste en fauteuil roulant ne doit pas être attaché au-dessus des genoux à l’exception d’une raison médicale.
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- Etc.
